dimanche 8 septembre 2019

Nouvelle entrée. Nouvelle atrocité.
Celle-là date encore de 1996, la date est 96-03-11. Encore Groupe 08 donc avec Carol (pas de "e") Beaupré en secondaire 4.
Il est écrit "Composition Française" en haut, avant le titre.
Je n'ai vraiment aucun souvenir du contexte de cette histoire-là. J'me souviens encore d'être en train de l'écrire mais je n'ai pas de souvenir du pourquoi ou des exigences qui venaient avec.
Ça donnait 3 pages et demi sur des feuilles de cartables brochées ensemble.
Il y a quelques notes de bas de pages, que je vais simplement mettre entre parenthèses, précédées d'un astérisque et en italique...vous devriez vous y retrouver. J'imagine que je trouvais ça bien original (et en secondaire 4 ça devait l'être un peu) de donner des détails en bas, hors-narration.
Encore une fois, je conserve les fautes d'orthographe à moins de les corriger inconsciemment...

Je vous la transcrit pendant un après-midi pluvieux en écoutant une nouvelle découverte: Awon & Phoniks, The actual proof... pas mauvais.

Le Jugement

     Nous sommes en l'an 2005 dans une des plus grandes villes des Nations Perdues nommée Rochebeaucourt. Cette ville est très peuplée avec ses mille cinq-cent habitants. Elle comprend plusieurs commerces des plus modernes: trois dépanneurs, un hôtel de ville, une église et biensûr un très moderne magasin général.

   Le juge de Rochebeaucourt M. Filémond Talbot vit dans la plus belle maison de la ville (cela se comprend, elle est dotées d'un sous-sol). M. Talbot vivait seul avec son fils car sa femme était morte lors d'une relation sexuelle avec M. Talbot (elle avait fait l'erreur d'aller dessous ce qui, à cause du poids de son mari, eût vite fait de l'étouffer). M. Talbot était très respecté en ville, il était un très bon juge, par contre il était aussi très mystérieux, ses parents étaient mongols *(venant de Mongolie) et personne ne savait s'il avait gardé quelques instincts venant de ses parents.

    Un soir, son fils Jerry partit pour la bibliothèque, comme ce beau grand blond de Jerry avait beaucoup de charme, il allait, sans le dire à son père, se chercher un livre pour apprendre de nouvelles positions... Il tenait absolument à faire du changement dans sa vie intime, lui qui avait dix-huit ans et faisait vivre la compagnie Trojan à lui seul.

    Filémond se doutait un peu de ce qui se passait dans son sous-sol lorsqu'il était parti mais ne s'en souciait point: "Qu'il vive la vie comme il l'entend, il a le droit d'avoir plus de plaisir que moi lorsque j'étais avec mes parents", se répétait-il souvent.

    Jerry était parti depuis huit heures, il en était maintenant trois qu'il était parti car il était onze heures. Filémond était de plus en plus inquiet.

    C'est alors qu'il reçu un appel: "Monsieur, Talbot, ici le chef de police, venez vite votre fils a été assassiné." Il partit à l'instant sans raccrocher le téléphone.

    Arrivé sur les lieux de l'accident, Filémond comprit pourquoi le chef de police avait été si catégorique sur le mot "assassiné": La tête avait été coupée et une des mains de son fils entrait par le cou à l'intérieur de la tête (un peu comme une marionnette). Le reste était haché, broyé et informe. Seule la tête du populaire jeune homme avait permis de l'identifier. 

    Filémond garda son calme malgré la légère défaillance dont il fût victime. Il commença alors à chercher des indices. Ceux qu'il trouva furent sans importance: la scie-à-chaîne et la perceuse qui avaient servi au massacre, tous les deux sans empreintes digitales.

    Quelques jours plus tard, en regardant la tête de son fils dans une solution de formol et autres ingrédients selon la coutume mongole, sur laquelle il avait juré cent fois de venger son fils, il reçut un appel sur son téléphone cellulaire (le cellulaire était branché à Rochebeaucourt depuis seulement dix jours). Une voix dans laquelle il reconnu l'accent mongol des compatriotes de ses parents lui dit: "Ton fils a payé une partie de ce que tu dois à l'association des prêtres mongols *(Se traduit par un trouble de l'esprit) et alcooliques de Mongolie. Si tu te souviens bien, tu as tué Alahab Bathdebhrik, le plus saint de tous les saints... tu seras le prochain", la ligne fût aussitôt coupée. Au rappel de cet effrayant souvenir, Filémond fût terrorisé et pensa à se protéger en barrant les portes et les fenêtres.

    Le lendemain, alors que le soleil se levait, il aperçut deux hommes à la tête rasée qui faisaient des grands signes devant sa porte. Pensant qu'il s'agissait de prêtres mongols *(ici les deux sont vrais: viennent de mongolie et sont affligés d'un trouble de l'esprit), il se jeta en bas du divan sur lequel il avait dormi. Au moment même où il frappa le plancher, l'espadon empaillé qui était suspendu au-dessus du divan vint se planter exactement où aurait été son coeur s'il était resté couché. Il prit alors le fusil avec lequel il avait dormi et tira sur un des deux prêtres, celui-ci tomba mais se releva aussitôt et partit les mains dans les poches.

    Il sortit aussitôt de la maison et couru toute la journée après les prêtres qui semblaient avoir disparu. Il était environ minuit lorsque les deux prêtres apparurent, il arma son arme et tira les cinq balles qui restaient dans son pistolet. Les deux prêtres s'effondrèrent et Filémond vérifia s'ils étaient vraiment morts.

    Il retourna ensuite chez lui pour se reposer car la journée avait été exténuante.

    Il se coucha après avoir mangé. Il dormit d'un sommeil plein de rêves et de cauchemars. Enfin, il se réveilla au beau milieu de la nuit et se dit qu'il serait bon qu'il aille prier sur la tête de son fils.

    Il pria pendant quelques minutes mais soudain, une violente secousse ébranla le bocal où était la tête de son fils. Il la regarda et vit que la tête souriait, c'est alors que les yeux s'ouvrirent. Il vit qu'ils brillaient d'une lueur verte et avaient un regard démoniaque. Un grand rire éclata. Filémond porta la main à sa poitrine et tomba, victime d'une crise cardiaque.

    Il y eut un grand silence, puis il y eut un souffle de vent dans toute la maison. La tête et le corps disparurent pour former ce qui est connu sous le nom de "Mystère de Rochebeaucourt"...

Phin

mardi 13 août 2019


Ok, premier partage de vieux stock.

La date en haut à gauche donne "96-05-01", donc 1er Mai 1996, donc secondaire 4 à la polyvalente La Forêt d'Amos. Apparemment j'étais dans le groupe 8. Le professeur était Carol Beaupré. Je me souviens de lui parce que très sympathique et relax. Je me souviens aussi qu'il riait (et essayait de ne pas le laisser paraître) pendant qu'il corrigeait mes travaux.

Il m'a donné 89% pour ce travail. J'étais probablement semi-secrètement frustré d'avoir eu "si bas". En fait j'avais probablement l'impression d'être semi-secrètement frustré. La réalité était probablement que ça se voyait pas mal et tout le monde riait de moi...avec raison.

J'avais commencé l'année d'avant à écrire des histoires ridicules avec comme "scène" les villages qui m'apparaissaient les plus creux de l'Abitibi.

Le travail que je vais retaper ici était un travail pour lequel nous avions à intégrer une phrase "obligatoire". On avait le choix de 3 ou 4 je pense. J'avais choisi: "Dans le silence inquiétant du soir, une main s'avance..." Si vous voulez voir quelle connerie j'ai écrit avec ça, voir plus bas.

Note: les fautes d'orthographe si je ne les corrige pas inconsciemment, et mauvaises tournures de phrases sont conservées telles quelles.

Affaire louche à Desmaraisville

     Jeanice habite une très petite municipalité en banlieue de La Sarre. Cette municipalité qui compte environ six maisons dont un dépanneur, une caisse populaire des Fossets et bien sur un hôtel de ville, se nomme Desmarais Ville. Jeanice travaille comme secrétaire, concierge et conseillère auprès du maire de Desmarais Ville, monsieur J-G Bélanger. [note au lecteur: Mon professeur d'anglais cette année-là s’appelait Jean-Guy Bélanger] 

     Monsieur Bélanger a un sérieux problème sur les bras: une bande de voyous commet des vols partout en région et surtout à Desmarais Ville. M. Bélanger étant comme toujours incompétant, [trop fort d'avoir mal épelé ce mot...bravo] demande conseil à Jeanice qui croît qu'il serait bon d'aller voir la police d'Amos. Le soir même, Jeanice attend l'autobus qui doit passer à dix-neuf heures. Dans le silence inquiétant du soir, une main s'avance tranquillement et s'agrippe au sac à main de Jeanice qui essaye de le retenir, mais le sac lui échappe.

      Jeanice essaye de suivre le voleur tant bien que mal à travers la forêt dense qui est caractéristique du centre-ville de Desmarais Ville.

     Comme Jeanice commence à s'essouffler, elle perd le voleur de vue, trébuche et tombe dans un vieux puits de mine abandonné. Sa chute semble durer des siècles, elle atterri finalement en douceur sur un nid de roches et de vieux morceaux de métal qui se trouvent au fond du puits. Jeanice se relève, sentant quelques douleurs dues aux quelques blessures que sa chute à entraînées: fracture du bras gauche, luxation de la hanche droite, destruction de l'oeil droit sur un vieux clou et bien sûr égratignure à l'oreille gauche.

     Ne trouvant aucun moyen de remonter, Jeanice décida d'explorer ce vieux puits de mine pour essayer de trouver une sortie. C'est alors que Jeanice trouva une espèce d'habitation où l'on trouvait des lits et plusieurs autres petits aménagements qui montraient que quelqu'un habitait là. Elle entendit alors des voix qui venaient du corridor d'où elle venait, elle repéra alors un deuxième corridor qui semblait mener à l'extérieur, elle s'y engouffra aussitôt.

  Comme elle arrivait à la fin du tunnel, elle rencontra un gardien auquel elle assena un violent coup avec le clou qui était resté planté dans sa main droite lors de sa chute. Elle questionna le gardien à moitié mort et apprit que la bande qui habitait là était la bande de criminels qui s'était évadée de la prison de Malartic quelques mois auparavant.

     Une fois à l'extérieur, Jeanice appela la police de La Sarre à l'aide d'un téléphone publique dans lequel elle trouva une pièce de vingt-cinq sous. La police intervint dans les trois jours qui suivirent l'appel de Jeanice et la plupart des criminels furent capturés.

     Lorsqu'elle revint à Desmarais Ville, Jeanice fut accueillie en héroïne, chaque citoyen tenait à la remercier personnellement (ce fut fait en vingt secondes) et un magnifique souper aux viandes froides suivit son retour.

     Le lendemain, on lui apprit que l'hôtel de ville de Landrienne lui offrait un poste avantageux, elle donna sa démission à cet imbécile de Jeannot-Gaston Bélanger et partit s'installer à Landrienne.

     À noter que Jeanice n'a suivi aucun traitement à la suite de ses blessures, elle est aujourd'hui un être difforme et lait, ce qui ne l'empêcha pas d'être heureuse et d'avoir des enfants avec un aveugle.  Il semble qu'elle soit la grand-mère d'un être tout aussi affreux que l'on appelle aujourd'hui...

FIN


... et de un. La glace est brisée. Souffrez...
Un bris dans la salle des machines (sketch vidéo...mais dans ta tête)

*Emplacement: sous-marin nucléaire au large des côtes russes
*Équipage: Français, incluant capitaine bourru avec barbe rousse et grisonnante, bérêt, foulard rouge et petit chandail rayé horizontal blanc-noir sous une veste bleu marine avec plusieurs décorations militaires.

Un calme inquiétant règne sur le USS- Grosfromagemou. L'équipage est vigilant, l'air de se demander s'il restera assez de foie gras pour le dîner (le souper pour les occidentaux comme nous) et chacun cherchant à camoufler son haleine de pinard avec des clopes bon marché qui serviraient à éviter des faveurs sexuelles non-désirées en d'autres lieux tout aussi exigus.

Soudain, une alarme retenti et des voyants rouges rendent l'atmosphère étouffante d'un vert poche à un rouge sanguignolant, comme si chaque particule d'arsenic de fumée secondaire s'était mise à pleurer de miniatures larmes parsemées d'hémoglobine, comme un madeleine truquée par des arnaqueurs sans scrupules en amérique du sud.

-"Capitaine Honhon! Capitaine Honhon!" S'écrie alors le second, sur un ton paniqué qui ne trahit pas le fait qu'il ait déjà souillé sa dernière paire de sous-vêtements n'ayant pas été réutilisés en les retournant "inside-out" comme disent les champions du français.
-"Que se passe-t-il Second ConCon?" Rétorque notre bourru barbu chevelu-velu.
-"Il y a un bris dans la salle des machines Capitaine!"
-"Ohhhhhhhh putain de bordel de merde paris, bercy et toutes les connasses qu'on ramasse sur le périphérique!" S'écrit alors le capitaine, en s'élançant à toutes jambes à travers la porte trop étroite et basse où se sont cognées la caboche moche les connasses insuffisamment basses ayant tenté de l'enjamber...

Il tourne le coin, attends que la lumière du sas passe du rouge au vert, prend une bouffée d'air recyclée où un arrière-goût de semence masculine sous-marinière solitaire s'est infiltrée et n'en est plus délogeable et plonge.
Il longe la coque, ses oreilles supportant la pression insupportable à cette profondeur et nage de toutes ses forces afin d'atteindre le sas extérieur de la salle des machines. Une fois la porte adéquatement scellée derrière lui, il active les pompes qui retireront l'eau du sas, ses poumons sur le point de se fendre à force de retenir l'air vicié déjà dépourvu d'oxygène. Une fois la pression et l'air rétablis, il constate que ses oreilles saignent légèrement, ses tympans ayant été ruputrés sous la pression à l'extérieur.

Il ouvre alors la porte secondaire et s'engouffre dans le long corridor qui le mènera jusqu'à la zone sinistrée.

Il entre le code secret (fRomage123) et ouvre la porte, s'attendant à voir flammes, étincelles, membres de l'équipage sans membres et pure apocalypse de l'autre côté.

Craignant une explosion, il laisse tomber la poignée lestée et entre-ouvre la porte de quelques millimètres: une lueur faible et une légère odeur de fumée agréable en sortent, titillant les longs poils de ses narines. Il ouvre la porte autant qu'il le peut et ne peut en croire ses yeux... un sourire teinté de sous-textes sensuels lui illumine le visage et rend ses yeux plus étroits, alors que ses pupilles se dilatent et que les poils de sa nuque s'hirissent: sa femme de remplacement lorsqu'il est sous l'eau (caporal Georges-Dugros) l'attend, un petit couteau moumoune à la main, la baguette dans l'autre, du pain sur la table et un gros morceau de fromage coulant lentement au pied d'une bouteille de "vin", vêtu uniquement d'un tablier, laissant entrevoir ses tattouages "full-classe" et un sourire évocateur montrant ses 2 dents restantes.

Notre héro s'exclame alors, retirant son chandail rayé mais prenant soin de conserver son bérêt: "Ce conard de ConCon... il a mis un "S" au lieu d'un "E""...

La "fin"
Nous voilà au moment tant attendu de tous: le conte de noël 2016. J'vous dirais que j'y ai vraiment mis un paquet de travail, des heures et des heures à me retourner des phrases dans ma fôsse cérébrale mais non... être aussi con et génial en même temps c'est vraiment facile pour moi, VRAIMENT facile. Au moins j'ai le mérite de l'avoir tapé moi-même et, s'il y reste des phautes de phrançais, c'est déjà une anomalie pour moi donc good job si tu les trouves...

Roulement de pompadour:

Le combat éthanel



“Qui va là?” S’écria-t-il, brandissant une lampe-torche (donc sa conjointe avec une ampoule emmêlée dans sa chevelure hideuse) dans la main droite et un céleri mou comme arme défensive dans la gauche. « chhhohchh » marmonna l’intrus, l’air éméché. « Vous mâchez vos mots comme un broyeur à déchet dont le voltage d’entré est insuffisant, identifiez-vous sur le champ! », renchéri-t-il, brandissant son légume flaccide, tentant de se faire plus imposant, se disant qu’avoir l’air imposant le ferait sentir imposant (n’est pas le principe à la base de nos impôts de toute façon?). L’inconnu se déplia lentement, tentant de tenir sa séquence de deux carbones à valence complète enlignée et répéta : « Je suis CHHHCHHOH », pensant que changer l’ordre d’énumération de sa structure à une plus largement acceptée et l’épeler en majuscule cette fois-ci l’aiderait à reprendre le dessus sur la situation et cacherait le fait qu’il pouvait à peine se tenir droit. « Ah, c’est bien ce que je croyais, en fin nous nous croisons à nouveau pour la première fois telle que la dernière première qui précédait l’ultérieure de la précédent! ». Tentant d’enligner les trois personnes identiques et vacillantes dans son champ de vision, l’inconnu fixa (ou tenta de le faire) son interlocuteur au sabre recourbé vert pâle avec une femme obèse miniature dans une main dont les doigts étaient si crispés qu’ils en étaient blancs et lui dit d’une voix chevrotante : « Je n’ai pas l’honneur honorable de me souvenir avoir le souvenir d’avoir reconnu la chance d’être trouvé en situation de pouvoir faire votre connaissance ou encore de reconnaître le visage que vous reconnaissez être le vôtre ». « De Kossé? » Demanda notre héro sur un ton perplexe, se demandant si, sans en être consciemment conscient, il n’avait pas inconsciemment été insulté ou encore n’avait pas donné son consentement à faire don de sa semence pour Constance. « T’es qui l’cave? », demanda notre antagoniste reprenant tranquillement confiance. « Oh, votre accent me paraît étrange. Ne serait-ce pas la quatre portes avec haillon et moteur 2.4 L?»- « Je ne répèterai pas une seconde fois, foi de bougre au foie jaune! Qui êtes-vous pour me menacer ainsi alors que je rentre chez moi? » - « Je suis HOH et cette femme hideuse dans ma main droite se nomme aussi HOH », répondit simplement notre protagoniste au végétal affecté lourdement par la gravité. « Et vous n’êtes pas chez vous ici mais bien chez moi! » - « OOOOOOOOHHHHHHHHHHH!!! » « NO YOU DI HIN’T! » rétorqua CH3CH2OH en balançant la tête d’un côté et de l’autre, sa chevelure frisée et sa poitrine rebondie suivant ses mouvements à retardement et en claquant des doigts sèchement. « Je suis ici chez moi cette cage douloureuse appartenait à mes ancêtres qui sont venus ici à bord d’un vaisseau brun foncé et nous y sommes depuis des générations! » continua-t-elle, de plus en plus convaincue et changeant subtilement sa position corporelle de façon à se tenir prête pour un éventuel duel formel à l’écuelle éternelle avant que la nuit ne gèle. « Monde yeux! », s’écria HOH, « C’est donc vous qui avez tué mon père, et son père avant lui, et son père avant lui, et le chien du voisin par accident en même temps avec votre souffleuse ainsi que signé un chèque sur la table de cuisine sans mettre quelque chose dessous, de façon à laisser une marque indélébile imprégnée dans la surface? »…  « Êtes-vous aussi une ennemie de mon cousin HOHO? » demanda HOH. – « Qui? Le prince Peroxyde? » - « Non imbécile! Le Père-Noël!! » - « Et bien oui, je suis celui qui a rendu sa barbe blanche de soucis et la mère noël frigide… ». Le personnage principal auquel le lecteur doit s’identifier afin d’en faire une histoire crédible de laquelle les éditeurs croient un minimum de potentiel s’écria simplement : « Préparez-vous à MOURIR! » - Mais notre rebondie chevelure soutenue par une personne non-sympathique au premier abord mais dont la complexité de personnage ne nous permet pas de la détester complètement et à laquelle, au fur et à mesure de l’histoire nous sympathisons secrètement avec les motifs et la mission rétorqua sèchement : « Vous mourrez avant que la nuit ne tombe, dégringole, s’enfarge ou encore roule en boule dans l’eau où vivent les moules…WHORE! » - *soupire*« Nenon, pas HO comme dans whore, HOH comme dans H2O…connasse », dit notre champion de la vertu de façon condescendante, ses épaules faisant un mouvement ascendant dont se souviendraient longtemps ses descendants lorsque cette histoire passerait de générations en générations par la tradition orale (*Je dois noter qu’ici, cher lecteur, que je note ton sourire en coin et je peux même prédire que tu es en train de me dire inutilement « Franchement, y’a vraiment juste toi qui a pensé à ça ». Sache toutefois que rien ne sert de nier et que, puisque je ne suis pas vraiment à tes côtés, tu perds; tu as tort et j’ai raison…*).

Et c’est ainsi que le duel débuta…

HOH commença par un pas chassé rapide en pointant son arme vers le plancher en levant son bras le plus haut possible (puisque nous savons tous qu’un céleri mou est comme un baguette de sourcier, toujours vers le bas comme un phallus dans le rayon des oreillers chez Kmart) et tenta de trancher le jugulaire en l’air de notre rebondie fermière amère mais celle-ci esquiva presqu’assez rapidement. Toutefois, une feuille de céleri flétrie lui frôla le sourcil tel un frelon ou une fourmi et notre héroïne éléphantesque se mit donc à rire de façon incontrôlée jusqu’à ce que se fende son hideuse crinière et en sorte une armée de Joël Legendre miniatures (ça commence à être vraiment petit ça cher lecteur…) qui, voyant un légume si agressif se sauvèrent simplement vers le parc pour enfant le plus près pour se réconforter en solitaire.

Notre méchante grand-mère à la parure dégonflée s’écrasa sur le sol tel le dirigeable Good Year et, après un long soupire, pris son haleine fétide à deux mains et demanda à HOH (le mâle) de s’approcher. Sa confidence finale était que son nom n’est autre qu’Éthane…Éthane Hull!!!! (Je sais, tu ne te doutais pas qu’elle était de l’histoire toi non-plus n’est-ce pas? Quel auteur à l’esprit tordu et macabre ose ramener un tel personnage immonde dans une histoire de Noël?), et que HOH et HOH ont aussi avoué que leurs noms véritables étaient LO (évidemment ils étaient le même) et ont aussi convenu qu’ils se devaient d’être à deux contre un s’ils voulaient triompher sur l’infâme CH3CH2OH.

Et c’est ainsi qu’expira une dernière fois notre vilaine maudite qui, si l’on en croît les superstitions acceptées en bonne compagnie, ne devrait pas revenir fouler le même sol que nous…et pourtant tu sais qu’Éthane Hull, même après avoir été reniée par celui qui a passé une nuit à la combattre repointe toujours le bout de son nez bulbeux quand on s’y attend le moins et recommence ses ravages.

Et donc, bien qu’Éthane Hull, soit automatiquement et lentement défaite par LO et ne soit pas nécessaire à l’arrivée de noël et que, malgré le fait que sa présence cause à l’occasion des drames inutiles, décousus et difficiles à suivre, les récits qui parviennent à nos oreilles de sa naissance, sa vie et sa mort nous divertissent toujours autant.



FAIM

Et pour aujourd'hui, le conte de noël envoyé à une très minime majoritée favorisée qui a légèrement frisé... voici donc le conte de l'an passé (2015):



C’est le temps des faites



« Faites ce que je dis pas ce que je fais! » disais l’homme au faîte de sa carrière surfaite essuyant une défaite alors qu’il remplissait des cruches contrefaites, même si le mariage de Cana était terminé depuis des milliers de millions de trios de demi-tiers-de semaines (c’est un fait) et son divorce à peine finalisé. On aurait cru l’ambiance aussi chaude que les invités surprise qui étaient gelés raide, mais moins rigides que les cadavres chauds qui s’étaient soudainement mis à ne rien faire, encore, comme pour surprendre ceux qui pensaient les voir sortir de sous leur grosse roche; un peu comme l’inverse d’un iguane dans un appartement de sous-sol d’un étudiant de cégep avec un poster de Che Guevara rouge dans son salon violet. Il met les 6 bières qu’il a bues dans sa vie en évidence sur une tablette au-dessus de son lit, mais ce sont les 12 condoms utilisés en solo dont il a honte…



Toutefois, c’est à ce moment imprécis imprégné de préalables que remua imperceptiblement le temps, imbu de lui-même, qui cherchait à imbriquer de son invraisemblable personne l’imbécilité dont il est témoin à ce moment précis, en précisant que nous n’existons que vraisemblablement grâce à sa préalable présence de prédilection qui projette le présent en nous le présentant avec préséance privée de l’avenir pestilentiel persévérant. « Cela sent le pus! » dit-il d’un ton neutre dont la neutralité est exacerbée par l’accent suisse qu’il tient de sa ronde mère embrayée sur le neutre qui a grandi dans les alpes entre un rocher et un joli bouquet de thym, parfumant ainsi ses souvenirs les plus profonds et le creux de sa grosse dent qu’elle ne brossait jamais. Oh, bien sûr toutes les quatre autres étaient brossées régulièrement, mais cette cinquième était spéciale et Louise (oh oui, la mère du temps s’appelle Louise) croyait même qu’elle lui procurait courage, humidité et pouvoirs magiques. C’est d’ailleurs cette même dent qui fut utilisée pour la moitié du premier film d’Harry Potter, jusqu’à ce que les demandes de Ghyslaine (oh oui, la dent magique de Louise, mère du temps, s’appelle Ghyslaine) considérées comme des caprices de diva divine divinatrice demandant dix vins précisément divisés en dividendes dominantes et différentes de ce qui avait été défini firent en sorte qu’elle fut virée définitivement. Ghyslaine pleure donc ainsi sa rage et son regret en rejets infectés régissant la gencive de Louise qui sent le bonheur rayonnant dans toute sa mâchoire lors des soirs de tempêtes où flotte une odeur de régicide rugissant qui réjouit les régisseurs qui rongent leurs rutilants roulements à bille belligérants.



L’on vit alors des chercheuses qui cherchaient une raison de pêcher la perche même si ces recherches de fouineurs fouisseurs en funiculaire fourmillant de foulards foulant le sol renversant les fougères n’avaient que permis de trouver de minces traces mais aucun indice plus chaud que froid, frileux dans le frimât frissonnant frelatant une bière au frelons frigorifiés.



Nonobstant ces faits défaits, la licorne belliqueuse rassembla toutes les gueuses du village créant ainsi une immense foule à l’endroit où se sème la semoule lorsque s’aiment les moules qui roulent sous le coup des boules quand le navire coule, emportant avec lui l’âme des poules qui avaient vu leurs maîtresses soûles se friser les sourcils en y attachant des mousses-de-dessous-de-divan.



C’est donc à ce moment que l’homme aux cruches, Louise, Ghyslaine, le Temps, Karganatimbahahl, la licorne belliqueuse et tous les roulements à bille se rassemblèrent où se consomme la semoule et ne formèrent qu’un être de pure énergie jaune-orange-genre-clémentine-un-peu-là-tsé?, n’ayant pas eu le premier choix de couleur dû à la transsubstantiation de la mouche tsé-tsé en premier dès que furent tombées les premières neiges de janvier par l’alchimiste énervé.



Les murs murmurèrent, les chutes chutèrent, la soupe soupa, la mouche moucha, le temps nous tenta et à ce moment précis un reflet se fit entendre sur l’orteil que nous tentions de détendre, nous faisans réaliser ainsi qu’il était temps que l’on pense ainsi à NOUS, ELLE et tout le reste des nains rouges et verts qui clopinent avec Francine… mais la suite tu la connais, celui qui me l’a racontée c’est toi…



Joyeuses faites!



Votre tout dénoué,

Cheville
Je commence donc par le conte de noël que j'ai écris il y a longtemps... J'en arriverai éventuellement à celui de cette année (2016) mais tout le monde aime ça les agaces donc on y va en vrai. J'te dirais "enjoy" mais c'est évident que tu vas déjà mouiller ta culotte... laisse-toi donc aller!



*Accent français fort avec voix de femme douce, un peu comme une pub plate sur TV5*



Et puis damoiselle? Sens-tu-cette paix intérieure? Ce désire de ne pas songer aux songes qui te froncent les sourcils et mettent de nouveaux rides ailleurs que sur ton visage?

Ça soulage, c'est bon et ça tricote ton fort supérieur à l'intérieur du postérieur des beaux-frères rieurs qui cherchent le paradis ailleurs qu'au spirituel majeur sans aucun pleur?

C'est comme un arc-en-ciel qui serait tissé au macramé avec des ti-minous (ceux qui poussent dans les arbres) qui frotte le front trop long d'un escalier en colimaçon orné de glaçons avec des bébé-licornes postés en faction devant le portillon couleur vermillon pour cacher les caleçons dévoilés au salon grâce à un hameçon mignon lubrifié de postillons sortis du tourbillon que nous taquinons sans façons dans le sillage et les sillons d'un avion à réaction bleu et jaune-mouton qui passe au-dessus de Michel Sanfaçons se demandant vraiment d’où provient son dernier nom parce que pourquoi la vie si ce n’est l’ironie non?



C'est comme le silence en forêt que tu cherchais avec un mousquet seul avec tes pitances dont le paiement te démange et l'arrière des oreilles d'un poisson-ange te fais signe de suivre le sens qui te mélange au fond du coin de la grange où se cachent les vieux pantalons à franges qui te rappellent que tu as déjà été moins différente que tu n’es similaire aux louanges du méthylorange qui tache tes phalanges où tu engranges le désir étrange d’échange des cuticules que tu manges.



C’est la tite-mousse noire entre tes orteils qui se questionne à savoir d’où elle vient puisque tes bas sont blancs. C’est le poil rebel qui pousse sur le pinacle de ton oreille comme ton réel orteil le plus long qui n’est pas le gros et dont l’ongle courbe un peu par en avant pour être différent des autres et être plus dur à couper. C’est le restant de mascara qui ne t’a pas vraiment donné des cils 50% plus long mais qui est vraiment plus chiant à enlever. C’est la langue de Miley Cirus qui donne envie de lui envoyer une lettre avec rien dedans pour qu’elle comprenne le message. C’est le poil qui pousse vraiment raide et noir dans le grain de beauté qui te complexe juste assez pour que tu aies moins confiance en ton coude droit lors des soirées mondaines où la princesse de Monaco récite une version acid-house de la ferme à Maturin avec des harpsicordes qui font les harmonies avec des clochettes sinueuses. C’est la trace de doigt qui reste toujours un peu dans ton écran d’ordinateur et qui réapparaît quand le soleil entre avec le bon angle dans la salle de bain où tu t’es réfugiée de ton beau-père qui sera la raison pour laquelle tu payeras tes études en dansant aux tables à Rapide-Sept parce que ça paraît bien sur un CV d’avoir dû affronter l’adversité de la grosse Maggy qui fait ça depuis 25 ans et ne veut rien s’avoir de t’apprendre les trucs du métier parce que c’est pas les Hells qui payent ton fond pension toi. C’est comme un cil mauve dans ton assiette verte : ça ne fitte pas du tout avec le sapin de Noël et ça donne moins le goût de le ronger. C’est comme le 3e anneau de ton cartable qui ne ferme pas tout à fait et laisse passer une feuille de temps en temps…quand il ne faut pas parce que c’est là que tu as écrit « Gontran » au milieu d’un gros cœur vert (c’est le seul stylo qui te restait qui avait des brillants dans l’encre-gel) et Hébénézer venait justement t’inviter au bal du printemps au moment même et, malgré qu’il ait un œil croche, Stéphanie t’as dit que Josiane avait su qu’il était pas mal équipé… jusqu’au jour où tu as compris qu’il avait réellement juste un gros kit de survie sous le banc de son vieux ski-doo...t’aurais dû te douter que l’avis de sa mère ne compte pas vraiment là-dessus. C’est comme le paradoxe de la pureté de la drogue ou celui de la beauté d’un costume d’halloween au mois de mars. C’est le ballon Goodyear qui a une semaine de marde.



Soyez franches avec vous-mêmes, tout cela est vrai dans les moindres détails... et ça fait du bien…
Ok, premier message.

J'avais commencé un autre blog: http://pageblancheseraitmieux.blogspot.com/.

Le problème c'est que le nom est nul... à chier. Genre chier mou. Vraiment mou. Pis ça chauffe... pis ça ne s'essuie pas super bien non-plus.

À peu près 2 semaines après l'avoir créé, j'ai vu un gars dans un parc à Québec. Un français en voyage au "Canada". Il avait des pantalons trop courts, des souliers high-top pas attachés, un manteau de jeans. J'vous ai dit qu'il faisait -20oC et qu'il jouait (essayait) dans un parc avec son enfant, dans 2 pieds de neige pas tapée? Il vidait ses souliers aux 30 secondes. Ouais.
J'ai regardé ma femme et je lui ai dit: "Tsé que le gars va rentrer chez lui dans un arrondissement de Paris et se plaindre que le "Canada" c'est putainement froid et qu'il va se payer la traite sur son blog "Camembert et Cigarettes"". Et on a vraiment rit. Et j'ai vraiment regretté de ne pas avoir utilisé ce nom au lieu de pageblancheseraitmieux.

Comme je n'ai que très peu d'imagination de toute façon, ça fait une éternité que je n'ai rien écrit là-bas. J'ai aussi finalement oublié mon mot de passe et le reste. Fuck it. Coït ça. Je crée mon blog de camembert.

Vous trouverez donc ici tous les textes que j'avais mis sur "pageblanche".

Je mettrai aussi mes futurs écrits, s'il y en a.

Mais la chose la plus l'fun pour moi, ce sera d'y partager des écrits qui datent de mon secondaire 3 et 4 (on parle de '94 à '96 là). J'ai remis la main sur ces écritures faites dans le cadre de mes cours de français et, honnêtement, bien que mon écriture n'ait pas été aussi raffinée que je le voudrais maintenant, j'me suis trouvé drôle. Je vous les mettrai donc ici. Advienne que pourra...

Cheers!